Aidez-moi !

"Victime d’1 accident de la circulation en apparence bénin il y a 9 mois, mes cervicales ont été touchées et j’ai développé des névralgies d’Arnold insupportables après seulement quelques heures. Après 2 mois de souffrances et changement de médecin, un traitement médicamenteux a été mis en place qui me soulage enfin mais n’empêche toujours pas les crises d’arriver après les efforts (même modérés). Jusque là, on pouvait dire que les conséquences de l’accident se limitaient à ça (c’est déjà pas mal) et puis, en septembre 2005 (après + de 4 mois), je me suis rendue compte, en essayant de reprendre le boulot, que je ne pouvais plus conduire sereinement, j’avais peur des autres automobilistes, peur qu’ils me rentrent dedans (comme lors de mon accident). Le médecin m’a mise sous anti-dépresseurs mais je vois que plus le temps passe plus les symptômes s’aggravent : Je ne prend plus la voiture que pour l’indispensable et encore avec la peur au ventre, des suées, des palpitations surtout lorsqu’il s’agit d’aller dans des endroits nouveau et de prendre 1 chemin inconnu. Lorsque je ne conduit pas, cest la même chose, je suis dans 1 état de stress épouventable, je perturbe le conducteur avec mes remarques à tel point que mon mari et moi ne cessons de nous disputer lui parce qu’il me trouve exagérément stressée (à la limite de la folie) moi parce que je trouve qu’il conduit trop vite ou trop près des autres véhicule, bref, c’est l’enfer. Je dois reprendre mon boulot dans 15 jours et + l’échéance approche, plus je panique, je ne sais plus comment faire, je ne sais même pas si je vais y ariver !! Aidez moi, la sécu me considère apte à reprendre, mon médecin me dit qu’il faut que je prenne sur moi, tout le monde autour de moi à l’impression que je fais du cinéma pour ne pas reprendre mon boulot et pourtant Dieu sait si je l’aime mon boulot !!!"


Ce message si douloureux est l’un parmi d’autres que nous recevons sur le site. Nous avons conseillé à N de consulter au plus vite un psychiatre ou psychologue compétent en psychotraumatisme. Nous sommes heureux de vous dire que suite à notre échange de mails, N va consulter une association d’aide aux victimes de l’INAVEM près de chez elle. Mais pour elle c’est déjà une véritable épreuve que de s’y rendre seule en voiture... Nos vœux l’accompagnent pour que cette prise en charge et le traitement psychothérapeutique adapté la guérissent. Nous allons également envoyer de la documentation à son médecin traitant et au médecin de la Sécurité Sociale...