Faire reconnaître le traumatisme psychique, aider les personnes qui en sont victimes et former les professionnels de santé à sa compréhension et à sa prise en charge. Association à but non lucratif, sans appartenance philosophique, politique ou religieuse.
George est victime d’un accident de la route au travail dans la camionnette de son employeur le 19 octobre 1998. Il est totalement en droit : une voiture s’étant déportée le percute de plein fouet sur sa voie.
Il est gravement blessé et passe trois jours en soins intensifs à l’hôpital, il a une hanche cassée, et quelques temps après l’accident alors qu’il est hospitalisé, il fait de nombreux cauchemars qui lui valent la visite d’un psychiatre compétent en SPT fort heureusement.
Georges L. sera hospitalisé 11 semaines.
Son employeur est assuré chez AXA jusque fin 1998, mais résilie son contrat deux mois avant l’échéance pour passer à la concurrence soit le 1 er novembre 1998.
L’assurance de la conductrice qui l’a percuté est LE CONTINENT.
Axa ayant perdu son client n’a plus aucun intérêt à assurer la défense et le recours de Georges et ne s’en occupe pas.
Un avocat rencontré par hasard au tribunal lors de l’audience pénale accepte de s’occuper d’eux et demande à AXA leur accord pour l’exercice du droit et recours le 27 juin 1999. Il relancera AXA plusieurs fois notamment en février 2000. AXA répondra enfin en Août 2001 en octroyant une somme dérisoire.
Une expertise médicale amiable a lieu le 5 février 1999 qui conclut provisoirement car il est loin d’être rétabli. Une deuxième a lieu le 30 août 1999. Sa consolidation est fixée au 5 octobre 1999.
Les conclusions sont loin d’être favorables à Georges qui en plus rechute et doit être réopéré en novembre 2000. Il sera consolidé au 5 mars 2001.
Le 31 juillet 2002, une assignation pour expertise judiciaire est lancée.
Elle a lieu le 5 décembre 2002. Son rapport date du 9 mars 2003.
LE CONTINENT fait une offre le 31 mars 2003. Georges a contacté une association d’aide aux victimes qui lui confirmé ce qu’il pensait : c’est inacceptable.
Georges transmet à son avocat Me C. sa contre-proposition en mai 2003.
Une année s’écoule..............
En mars 2004, lassé de n’avoir aucune réponse de la part de malgré ses relances Georges appelle le barreau et se plaint. On peut comprendre que l’avocat travaillant depuis un certain temps « gratuitement » pour Georges ne s’occupe guère du dossier... Suite à la réclamation au barreau, il confirme à son client qu’il va envoyer sa contre-proposition de mai 2003 à LE CONTINENT.
En juin 2004, Georges reçoit un courrier de son avocat qui l’informe du désaccord total de LE CONTINENT qui « ira plaider ».
Depuis, il a contacté plusieurs fois son avocat pour faire avancer les choses.
Mais comme dit sa femme en novembre 2007 : « on n’est plus pressés maintenant et on ne lâchera rien. »
Fin 2006 George a démissionné de son emploi car il en a décroché un autre qui lui plaisait beaucoup, lui offrait d’excellentes perspectives salariales et sociales. Il a craqué au bout de 4 jours : le trajet en voiture se faisait nécessairement sur la route où il avait eu cet accident en 1998...
Un cas unique, non pas vraiment... On peut vous en coucher des tas sur le papier...
En 2010, Georges reçoit un chèque qu’il juge convenable de son assureur : il achète un vélo avec cet argent et essaie de tourner la page en roulant tranquillement sur de petites routes de campagne.
Dernière mise à jour le dimanche 14 novembre 2010, par Marie-Christine Millequand