Traumapsy
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Faire reconnaître le traumatisme psychique, aider les personnes qui en sont victimes et former les professionnels de santé à sa compréhension et à sa prise en charge. Association à but non lucratif, sans appartenance philosophique, politique ou religieuse.

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ETUDE DEPITAC

"Prédire qui sont les patients à haut risque de développer un SPT à un an après l’accident" quand ils sont encore hospitalisés : un rêve quand on sait l’importance de la prise en charge rapide, les souffrances des personnes et le coût social et financier des personnes non traitées. Les accidents de la voie publique sont les plus gros "pourvoyeurs" de stress post-traumatique.

Cette étude que nous avons financée en grande partie a pour objet de démontrer l’intérêt d’un outil de dépistage infirmier d’un état de stress post-traumatique (ESPT) après un accident de la voie publique.


Cette étude qui était régionale (Lille CHRU) au départ sous l’égide du Professeur Olivier Cottencin * est devenue rapidement nationale, dans 6 centres de traumatologie.

Elle a été initiée en 2007 -autant dire il y a des lustres pour les impatients que nous sommes- s’est enfin terminée en novembre 2015 !

274 patients ont été inclus, ce qui est un nombre important.

Ces personnes accidentées et hospitalisées suite à un accident de la voie publique (en voiture, en deux-roues, piétons renversés...) ont accepté de faire partie de cette étude et de répondre à 10 questions posées par des infirmières des services dans lesquels ils étaient hospitalisés dans les 15 jours après l’accident ; puis à des appels téléphoniques de psychologues qui s’assuraient de leur état de santé psychique à 8 semaines, 6 mois, et 12 mois.

Nous ne remercierons jamais suffisamment ces patients, pour leur précieuse collaboration.

Nous avons aussi une extrême gratitude envers ces infirmières (ers) pour cette démarche peu familière dans leur pratique de soins.
Ce n’est jamais facile d’appréhender l’aspect psychologique des patients quand on n’a pas de formation spécifique, que l’on a peur de déclencher "quelque chose" qu’on ne peut pas soigner, que le temps manque mais pas la fatigue...

Mais elles l’ont fait ! MERCI INFINIMENT, vous avez ouvert une porte que personne ne pourra refermer.

L’analyse des résultats sera extrêmement intéressante et les professionnels de santé psychique pensent avoir créé un véritable outil de dépistage infirmier du stress post-traumatique : pratique, court, et facile d’utilisation. Cet outil permet d’alerter précocement les psychiatres de liaison ou de psychotraumatologie pour une prise en charge adéquate.

"Prédire qui sont les patients à haut risque de développer un SPT à un an après l’accident" quand ils sont encore hospitalisés : un rêve quand on sait l’importance de la prise en charge rapide, les souffrances des personnes et le coût social et financier des personnes non traitées.

Nous mettrons prochainement en ligne dans la section professionnelle le premier poster présenté au congrès français de psychiatrie.

* avec C. Faure, E Drumez, MA de Pourtales, S Molenda, F Warembourg, L Brelinski-Biencourt, V Pages, S Consoli, T Bougerol, T Gregory, C. Chantelot, D Thery, D Cordonnier, M Berger, AL Demarty, S Duhem, G Vaiva

Dernière mise à jour le mercredi 20 janvier 2016, par Marie-Christine Millequand