Traumapsy
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Faire reconnaître le traumatisme psychique, aider les personnes qui en sont victimes et former les professionnels de santé à sa compréhension et à sa prise en charge. Association à but non lucratif, sans appartenance philosophique, politique ou religieuse.

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ATTENTATS A PARIS. SURVIVRE ! AIDER !

Le soutien social est si important !

De nouveau la folie des hommes en a tué d’autres, en a blessé d’autres, physiquement et psychiquement.
Comme en janvier mais en pire...


Les victimes qui peuvent souffrir de blessures psychiques sont celles qui ont été visées directement par les armes, qui ont été témoins ou vu des scènes horribles après coup, qui ont aidé, qui ont perdu un proche.
Parfois aussi, les personnes qui ont vécu d’autres événements traumatisants antérieurs et "replongent" dans le stress traumatique.

Les blessés de tous ces attentats sont pris en charge par les cellules d’urgence psychologique. Cette fois, il y a tellement de personnes concernées que cela sera peut-être difficile de toutes les repérer d’autant plus que certaines blessures sont invisibles et que l’horreur est telle que certains repartent chez eux dans la sidération en "oubliant".

SURVIVRE !
A tous ceux qui ont subi cette horreur et à tous leurs proches, un seul conseil : NE RESTEZ PAS SEULS. Sachez que vous êtes aimé, par un proche, par vos amis et par la France entière.
N’hésitez pas à consulter un psychiatre ou un psychologue spécialisé en SPT (voir nos listes de consultations ou ceux recommandés par les Cellules d’Urgence Médico-Psychologiques si vous avez été pris en charge) si des symptômes tels que cauchemars ou stress etc... persistent.

AIDER !
Nous avons tous envie à la fois de pleurer et d’aider.
Pour aider et pour nous aider aussi.
Alors aujourd’hui et surtout dans quelques jours, soyez présents, Toutes les victimes ont besoin de tendresse, d’amour filial, de câlins, d’amitié, d’étreintes amicales, d’une main posée sur un bras.
Pas d’interrogatoire surtout, laissez faire les médecins et les psychologues
Laissez parler, écoutez les flots de paroles ou les silences. Laissez pleurer, et pleurez ensemble si nécessaire.

Vous devrez peut-être faire preuve de de patience car il y a cette barrière invisible qui sépare celui qui a vécu et l’autre qui n’y était pas. Pour aller d’un côté ou revenir de l’autre côté de cette barrière est bien compliqué...

Un coup de fil du bout du monde, un email... Les mots sont aussi ce que nous avons comme meilleure façon pour exprimer notre compassion si nous sommes loin.
Aujourd’hui et surtout dans les semaines qui vont suivre.

Sachez en tout cas qu’un jour cela ira mieux. On n’est plus une victime et on devient une personne victime, puis un jour une personne.

Dernière mise à jour le samedi 14 novembre 2015, par Marie-Christine Millequand