Faire reconnaître le traumatisme psychique, aider les personnes qui en sont victimes et former les professionnels de santé à sa compréhension et à sa prise en charge. Association à but non lucratif, sans appartenance philosophique, politique ou religieuse.
Quelques reportages aux journaux télévisés reviennent régulièrement sur des victimes d’attentats qui sont parfois dans un "désespoir administratif" pour le remboursement de soins .
On ne parle même pas de frais annexes ou de pertes de revenus ou de situations.
C’est confondant...
C’est attristant...
Il a été dit par de nombreux intervenants médicaux ou politiques que ces personnes ont été des victimes de guerre. D’une guerre qui nous dépasse. Nous n’en sommes pas les soldats mais des cibles potentielles. Tous autant que nous sommes finalement...
En 2017, le remboursement a été annoncé comme intégral par la ministre dédiée aux victimes.
Dépassement d’honoraires en particulier. Et toute personne ayant été amputée devrait avoir automatiquement un statut ( et une rente ?) de personne handicapée. C’est tout de même bizarre si cela n’était pas le cas avant, même pour une victime civile, d’un accident ou de maladie.
Tout cela en sus des possibles souffrances psychologiques que ces "batailles" ne font que ressurgir, amplifier...
Nous avions tous un élan national de compassion en novembre, en janvier.
Qu’il se poursuive dans les faits et textes, les lois et textes doivent s’adapter nécessairement à cette situation.
C’est indispensable à la bonne santé psychologique de "nos" personnes victimes pour qu’elles redeviennent des personnes, des acteurs à part entière, avec ou sans handicap de notre société.
Dernière mise à jour le mercredi 6 juillet 2016, par Marie-Christine Millequand